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    Une nouvelle théorie sur les lignes de Nazca. Extraits d'un texte d'Alan F. Alford

    Depuis que les lignes de Nazca ont été découvertes dans les années 30, plus d'une théorie a été proposée pour expliquer les traces sur la surface du désert. Un éminent scientifique en parle comme étant "une des énigmes les plus embarrassantes de l'archéologie".

    Pourquoi les lignes de Nazca représentent-elles un mystère si insoluble ? En fait, le problème se situe dans la grande variété des dessins (environ 300), généralement désignées sous le nom des "géoglyphes". On trouve sur le site aussi bien des dessins figuratifs, comme l'araignée, le singe, le héron, le colibri, etc., que des dessins totalement abstraits composés d'une grande diversité de forme là aussi : certains comportent jusqu'à 365 angles tandis que d'autres en spirale n'en contiennent aucun.

    Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes trapézoïdes. Certaines de ces figures ont des côtés de plus de 2.500 pieds de long !

    Quel pouvait être le but de toutes ces lignes et géoglyphes ? Vues dans leur ensemble, les lignes de Nazca semblent être un fouillis, dispersé apparemment au hasard sur la plaine, se croisant et créant des intersections sans raison apparente. Dans quelques endroits, des géoglyphes soigneusement dessinés ont été en partie effacés par les énormes trapézoïdes. En outre, il y a un grand contraste entre quelques schémas qui ont été parfaitement exécutés, et d'autres qui ont été dessinés sans soin. De plus, plusieurs dessins sont si grands qu'ils ne peuvent être visualisés que des airs à une hauteur de 1.000 pieds ! Qui était censé voir les figures de Nazca ?En 1969, Erich von Daniken a émis l'idée que des
    extraterrestres aéroportés pourraient avoir conçu ces lignes comme pistes d'atterrissage.

    Cependant, sa théorie se heurte à de nombreux problèmes. Premièrement, le sol ne serait pas assez dur pour soutenir des atterrissages répétés en raison du poids présumé de ces vaisseaux spatiaux. Deuxièmement, pourquoi ces extraterrestres n'auraient pas conçu quelque chose de beaucoup plus sophistiqué ? Troisièmement, beaucoup de ces lignes sont de seulement 3 pieds de large – ce qui semble être trop étroit pour des vaisseaux. De plus, Von Daniken n'a pas réussi à expliquer le sens et l'utilité des figures animales.

    La plus grande experte concernant les lignes de Nazca est assurément Maria Reiche, une mathématicienne allemande qui a consacré plus de cinquante ans de sa vie à l'étude et à la protection des Lignes. Maria Reiche s'est attachée à discréditer la thèse extraterrestre de Von Daniken. Sa théorie est basée sur le fait que ce sont les Indiens de Nazca qui auraient construit ces lignes récemment (probablement entre 300 av. J.-C. et 800 après J.-C.). Pour appuyer cette thèse, quelques scientifiques ont fait preuve d'ingéniosité pour démontrer comment ces figures ont pu être théoriquement tracées depuis le sol. Jusqu'ici, aucune des deux théories ne résiste à une analyse critique minutieuse.

    Le premier fragment de preuve repose sur une série de datation au carbone 14 effectué sur des fragments de poterie et de bois qui avaient été laissées sur les lignes par les habitants de Nazca. Les partisans de la seconde théorie prétendent que cela prouve que ce sont les habitants de Nazca qui ont construit les lignes. Cependant, la datation de ces fragments ne prouve qu'une chose, c'est que ces habitants vivaient aux alentours de ces lignes, étant donné que les lignes elles-mêmes ne peuvent être datées, l'éventualité que ces lignes étaient préexistantes à la civilisation nazcanienne subsiste.
    Le deuxième fragment de preuve est la troublante ressemblance qui existe entre les géoglyphes et certains dessins retrouvés sur des poteries à Nazca. C'est un élément important car cela prouve que les habitants de Nazca ont soit eux-mêmes dessinés les images ou les ont vus depuis le ciel.

    Des poteries de Nazca sont exposées au musée de la ville voisine d'Ica. Une poterie est supposée représenter un lézard, une autre représente l'araignée, puis un colibri et encore une autre, une baleine. Dans tous les cas les similitudes sont floues et certains point clés des géoglyphes sont différents ou manquants sur les poteries. Il existe cinq autres exemples de même nature. Dans leur

    acharnement à réfuter la théorie de Von Daniken, les experts semblent avoir oublié qu'il est tout à fait normal pour des artistes de cette époque de reproduire des figures d'oiseaux, d'insectes, de reptiles et des créatures marines. Les experts ne se sont pas demandés pourquoi ces poteries ne sont pas décorées avec les dessins les plus étranges, les trapézoïdes, les lignes entrecoupées et les formes abstraites.

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    Comment Maria Reiche explique-t-elle le but des lignes de Nazca ? Bien que Reiche admette ne pas avoir tiré une conclusion définitive, elle penche fortement vers la théorie d'un calendrier astronomique. Elle pense que les habitants de Nazca employaient les lignes et les figures pour mesurer les points clés de l'année solaire en vue d'une planification agricole. Cependant, la théorie de Reiche, comme celle de Von Daniken, n'a pas résisté aux arguments élevés contre celle-ci.

    En 1968, une étude menée par la Société Géographique Nationale a déterminé que certaines lignes de Nazca étaient dirigées vers des positions du soleil, de la lune et d'étoiles dans le ciel il y a deux mille ans, cela ne pouvant être dû à la seule chance. En 1973, Dr Gerald Hawkins a étudié 186 lignes avec un programme informatique et a constaté que seulement 20 pour cent d'entre elles n'ont eu aucune orientation astronomique. En 1982, Anthony Aveni a obtenu des résultats semblables, tandis qu'en 1980, Georg Petersen précisait que la théorie de Reiche n'a pas expliqué les différentes longueurs et largeurs des lignes. Plus récemment, Johan Reinhard a noté que les montagnes environnantes ont fourni un mécanisme prêt à l'emploi et beaucoup plus pertinent pour les Nazcas à utiliser comme calendrier solaire ; les lignes leur auraient ainsi été tout à fait superflues. En plus de cette avalanche d'opinions scientifiques, nous devrions également noter que Reiche, comme Von Daniken, n'a pas expliqué la signification des géoglyphes animaux.

    Comment pourrions-nous expliquer autrement les lignes de Nazca ? Il ne s'agit certainement pas de routes incas, pas plus que des canaux d'irrigation, puisque la plupart d'entre elles ne mènent pas à des sources d'eau. Toutes les explications pratiques possibles étant épuisées, beaucoup d'auteurs se sont penchés sur le symbolisme des lignes et des figures. Tous les cultes religieux ont été évoqués, culte ancestral, culte de l'eau, culte de la fertilité et culte de la montagne.

    Comment le culte des dieux de la montagne explique-t-il les lignes de Nazca ? Johan Reinhard a détaillé diverses traditions antiques, selon lesquelles les dieux de la montagne prennent la forme d'aigles ou de condors. Comme l'explique Reinhard, cette théorie cultuelle explique l'aspect le plus significatif des lignes de Nazca qui est que les figures ne peuvent être vues que par les airs.

    Les anthropologues attribuent la croyance dans

    les dieux de la montagne à une base écologique solide, puisque les montagnes sont la source des fleuves et des nuages. Mais qui sait si ces dieux de la montagne étaient seulement le produit de l'imagination humaine ? [...]

    Ma vision du mystère des lignes de Nazca exige un décalage important de paradigme - l'identification d'une culture préhistorique et mondiale avancée, désignée par certains en tant que "Atlantes" et par d'autres sous le nom de "Dieux de chair et de sang". Toutes les études scientifiques précédentes de Nazca l'ont traitée comme un phénomène local, mais si nous étudions les lignes en tant qu'élément intégré dans une configuration de préhistoire mondiale, comme nous l'avons fait, une réponse plausible émerge.

     

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    Les divers indices qui jalonnent le monde incitent à penser que la technologie aéronautique existait dans les périodes antiques. Ces indices se composent des enregistrements textuels, des traditions orales et de preuves physiques. Ainsi, à Baalbek au Liban, une plate-forme énorme en pierre corrobore la montée et la descente de fusées, histoire mentionnée dans "l'épopée de Gilgamesh" et dans les légendes du dieu Hélios (Dieu du Soleil) qui aurait garé son chariot ici. En attendant au Pérou, le fait que les lignes de Nazca puissent seulement être correctement appréciées de l'air est également un indice puissant quant à l'existence de l'aéronautique antique. A présent, je voudrais éclaircir deux choses, tout d'abord, je ne dis pas que les lignes de Nazca ont représenté un terrain d'aviation ; ensuite, je dis qu'elles indiquent fortement qu'une technologie aéronautique était nécessaire pour les observer. Ceci pourrait sembler être une idée fantaisiste s'il n'y avait pas d'autres aspects de technologie élevée qui peuvent être vus partout sur les sites pré-incas du Pérou.

    Quel était alors le but des lignes de Nazca ? Ont-elles été créées de la terre ou de l'air ? Qui étaient les "Dieux de chair et sang" ou les "élevés" qui auraient survolé les terres ? Et comment s'adaptaient-ils dans la préhistoire mondiale ? Mais concentrons-nous sur quelques faits fondamentaux. La plaine de Nazca est pratiquement la seule à posséder une telle capacité de préservation des inscriptions, et ce, en raison de la combinaison du climat (un des plus sec de la terre, avec seulement vingt minutes de précipitations par an) et une terre plate et pierreuse qui réduit au minimum l'effet du vent au niveau du sol. Sans la poussière ou le sable pour couvrir la plaine, et peu de pluie ou de vent pour l'éroder, les lignes tracées ici tendent à se conserver. Ces facteurs, combinés avec l'existence d'un sous-sol de couleur plus claire sous la croûte de désert, fournissent une vaste possibilité d'écriture qui ont idéalement convenu à l'artiste qui a voulu laisser sa marque pour l'éternité.

    Qui était l'artiste de Nazca ? Ma recherche suggère une connexion avec Viracocha, seigneur de Tiahuanacu, qui est également connu sous le nom de "Dieu de l'Orage". Le symbole du trident de ce dieu apparaît à une faible distance au nord de Nazca, chez les Paracas. Selon ma théorie, ce dieu serait l'artiste initial de Nazca. Il aurait utiliser un appareil dirigeant un faisceau de découpage dans la plaine désertique.

    Une autre question, pourquoi alors la plaine de Nazca se compose-t-elle d'un tel désordre de figures, de lignes et de larges bandes semblant n'atteindre aucun objectif artistique ? Selon moi, la réponse se trouve à Tiahuanacu en Bolivie. Un mystérieux site qui aurait connu la production du bronze quelques 6.000 ans en arrière. Un des nombreux sites dans le monde où l'on trouve des pierres pesant une centaine tonne qui ont été découpé et adapté si précisément entre elles que l'on ne peut insérer dans les interstices une lame de couteau.

    Ma recherche suggère que le travail difficile sur le site de Tiahuanacu ait été délégué à un groupe d'esclaves négroïdes. Lorsque l'ère de Tiahuanacu a décliné vers 2200 av. J.-C., certains de ces esclaves se sont rebellés. Un groupe d'entre eux aurait saisi l'antenne appartenant à Viracocha et servant à exécuter ces dessins et aurait défiguré la plaine de Nazca dans un acte de vandalisme. Par endroits ils ont imprimé de larges bandes qui ont peut-être effacé les dessins que Viracocha lui-même avaient dessiné plus tôt. Dans d'autres endroits, ils ont dessiné des images conçues pour railler et insulter leur maître. Certains des rebelles ont dessiné des images impressionnantes, d'autres ont pris les commandes et ont pu seulement dessiner des dessins d'amateur. Lorsque Viracocha a vu les ravages faits sur la plaine et la vandalisation de son propre dessin, il a pleuré. Ce qui aurait soutenu la légende de Tiahuanacan comme un "Dieu pleurant".

    Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Ma théorie explique pourquoi plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c'est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l'horizon. Il explique également pourquoi les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins - une tâche pratiquement impossible sans avion. En conclusion, et d'une manière primordiale, ma théorie explique tous les dispositifs chez Nazca - les lignes et les dessins, la distribution aléatoire de schémas, les configurations superposantes et la qualité variable des schémas. Aucune autre théorie n'a émergé de 50 ans d'étude pour expliquer tout que nous voyons chez Nazca aujourd'hui.

     

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  • Depuis Boris Porchnev, il est courant de présenter des cas classiques d'"enfants sauvages" comme pièces à convictions du dossier plus général des "hommes sauvages". Il n'est pas toujours simple de discerner ces cas de ceux d'enfants abandonnés parce qu'anormaux, ou anormaux parce qu'abandonnés. Les cas ambigus ne manquent pas, parfois simplement par manque d'information. C'est peut-être déconcertant, et il est tentant de sélectionner les cas les plus nets, mais si on délaisse les autres, il seront (il sont déjà) repris par ceux qui nient en bloc l'existence actuelle d'une autre forme humaine que la nôtre. Illustration par quelques exemples.

    Le garçon de Kronstadt
     

    Ce malheureux a été capturé en Valachie (Roumanie) à la fin du dix-huitième siècle, et gardé plusieurs années à Kronstadt. Boris Porchnev le cite très longuement (Boris Porchnev et Bernard Heuvelmans, "L'Homme de Néanderthal est toujours vivant", Plon, 1974). Les yeux profondément enfoncés dans leurs orbites, le front "très fuyant", le corps velu, le cou "gonflé", les muscles des membres "plus développés et saillants que chez les êtres humains en général", rien ne manque. Le caractère néandertalien, voire plus "archaïque", est indéniable.

    Ce n'est pas remettre en cause cette identification que de remarquer que ce garçon présentait des signes non moins flagrants d'autisme : "Il n'exprimait jamais le moindre sentiment (...) Quand on éclatait de rire ou simulait la colère, il ne semblait pas saisir ce qui se passait (...) Il regardait avec stupéfaction tout ce qu'on lui montrait, mais il détournait bientôt le regard, avec la même absence de concentration, sur d'autres objets. Quand on lui présentait un miroir, il regardait derrière celui-ci, mais restait tout à fait indifférent de n'y point trouver son image..." (consultez n'importe quel psychologue avec simplement ces quelques indications).

    Les derniers survivants isolés de certaines populations d'"hominidés reliques" sont forcément menacés par un isolement affectif précoce, cause classique de l'autisme. Cela a dû d'ailleurs faciliter leur capture. Mais aussi, cela doit inciter à beaucoup de prudence dans l'évaluation de leurs capacités psychiques, donc de leur "degré d'humanité".

    Victor de l'Aveyron


    Le plus connu peut-être des "enfants sauvages". Son autisme probable a fait l'objet d'innombrables études. Par contre, il n'est dit nulle part qu'il était velu, et les portraits qu'on a de lui (peu après sa capture en 1800, quand il était une vedette et l'objet des soins du Docteur Itard) montrent clairement un garçon de race blanche (à la rigueur, un curieux effacement du menton, et des lèvres bien minces).

    Ce nonobstant, voici une description de son crâne à l'état adulte (en 1817) : "Son front est très peu élargi sur les côtés et très comprimé par le haut, ses yeux sont petits et très enfoncés, son cervelet est peu développé..." (F-J Gall, cité par Frank Tinlant, "L'homme sauvage", PBP, 1968). Victor avait été entre-temps rejeté par Itard, et menait une vie recluse à Paris. Que des traits "archaïques" ne soient apparus que tardivement est hautement significatif si on se réfère aux enfants néandertaliens fossiles connus (La Quina, Krapina...), lesquels ressemblent à des enfants sapiens qui auraient été plus âgés.

    Cela ne suffit certes pas pour une identification formelle, mais suggère pour le moins que Victor était un hybride, cause possible de son abandon et par là de son autisme.

    Jean de Liège


    Capturé en Belgique à la fin du dix-huitième siècle (une période propice...), il a pu apprendre à parler et n'est donc pas considéré comme un possible néandertalien. On nous dit pourtant, objectivement, qu'il était velu (bien sûr, c'est un peu vague), et surtout que son élocution laissait à désirer. Ce dernier point devient troublant quand on précise que cette difficulté à parler venait non d'une quelconque déficience intellectuelle, mais d'une conformation anormale du larynx...

    Marie-Angélique Leblanc


    En septembre 1731, une fillette de neuf ou dix ans entra dans le village de Songy (ou Soigny... le fait est que ces deux localités se trouvent dans le département de la Marne, sur la rivière du même nom). Elle portait un bâton, dont elle usa pour tuer net un chien qui se jetait sur elle. Elle figure, avec huit autres cas, parmi les exemples d'Homo sapiens ferus cités par Linné. Elle finit par apprendre à parler, entra en religion, et finit pieusement ses jours dans un couvent.
    Personne, à ma connaissance, n'a voulu y voir autre chose qu'une enfant abandonnée par sa famille. Je me garderai de rien affirmer, mais enfin, certains détails sonnent bizarrement, pas assez pour être péremptoires, mais quand même.
    - Elle courait d'une manière très anormale, et néanmoins plus vite qu'aucun homme, ce qui ne s'explique guère pour une enfant abandonnée mais est troublant à la lumière des témoignages sur les almastys du Caucase et bien d'autres.
    - De même, elle nageait très bien, y compris en plein hiver.
    - Elle a été considérée d'abord par les gens de l'endroit comme le Diable, puis, alors qu'elle s'apprivoisait peu à peu, comme "la bête du berger". Son humanité n'était donc pas évidente avant qu'elle ne parle ?
    - Certains ont cru devoir supposer qu'elle était esquimaude (ethnie très peu connue à l'époque, à la limite du monde connu), ce qui suggère une apparence physique un peu hors norme.
    - Elle était vêtue au moment de sa reddition de loques et de peaux de bêtes. Une femme lui aurait donné des vêtements. Mais des peaux de bêtes ? Il est exclu qu'une enfant abandonnée à elle-même ait pu spontanément apprendre à s'en couvrir, et cela ne faisait pas partie du costume champenois à cette époque. Alors, je reconnais que c'est tiré par les... poils, mais on peut se demander (sans plus !) si elle n'était pas en fait couverte d'une "fourrure", mais la sienne, donnée par la nature, ce que les commentateurs n'auraient pas compris, ou pas admis, et traduit de la seule façon qui leur paraissait acceptable.
    - Elle avait des pouces anormalement longs, ce qui est un trait néandertalien.
    Ce dernier détail physique est à peu près le seul, objectivement, qui induise positivement un doute. C'est bien peu dira-t-on, comme pour Victor. Mais le même raisonnement s'impose au sujet du crâne. (

    Cas norvégiens


    "En Norvège, certains dossiers médicaux mentionnent la présence de "loups-garous" indiscutables. Ce sont des adolescents - habituellement des garçons - atteints de déficience mentale, affublés de poils et de cheveux grotesques qui poussent souvent jusqu'au sommet de leurs pommettes et leur couvrent entièrement le front, jusqu'aux sourcils ; les mâchoires sont prognathes (...) Ces êtres ne sont rien d'autre que des gosses qui ont grandi en haute montagne dans des vallées presque perpétuellement saturées d'humidité (...) Ces pauvres misérables que la communauté avait rejetés ou qui s'étaient enfuis parce qu'ils étaient anormaux réussissaient à subsister en chassant à la main ou en cueillant des plantes..."

    J'attends qu'on me cite une seule déficience glandulaire ou autre qui produise des effets aussi singuliers, et qui permette une survie en pleine nature dans un environnement aussi rude que les montagnes du nord de la Norvège. Vous penserez peut-être que les lignes ci-dessus ont été écrites par quelqu'un qui n'avait pas d'autre explication à sa disposition, qui ignorait tout du problème des hommes sauvages et velus. Elles ont été écrites par... Ivan T. Sanderson, dans son classique "Hommes-des-neiges et Hommes-des-bois" (Plon, 1963), page 241. Dans le même ouvrage, Sanderson fait état de rapports "surprenants" sur des hommes des neiges en Suède.
     


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  • L'Eldorado (de l'espagnol el dorado : le doré) est une contrée mythique supposée regorger d'or et située en Amérique du Sud selon les conquistadores espagnols du XVIe siècle. La croyance en son existence se base sur le récit du voyage d'un conquistador, Francisco de Orellana par l'archevêque Gaspar de Carbajal.
     
     Le récit a été cru jusqu'au XVIIIe siècle par les conquistadores et par les Indiens, qui situaient plus précisément cette contrée entre le fleuve Orénoque et le fleuve Amazone, sur le territoire actuel du Brésil ou du Venezuela.
     
     La Condamine, après son voyage de 1743-1744 au cours duquel il descend l'Amazone, fait justice de cette légende : il n'y a pas de lac Parimé (le lac immense décrit par Carbajal) ni de ville fantastique de Manoa.
     
     Sir Walter Raleigh se lança lui aussi dans une expédition afin de trouver Eldorado.
     
     Dans son conte philosophique Candide, Voltaire utilise cette contrée comme décor au chapitre XVIII. Ce chapitre, à travers cet univers utopique, lui permet d'exposer les idéaux des philosophes des Lumières.
     
     Adversaires de la véracité du récit d'Orellana
     Ils se fondent en particulier sur l'impossibilité supposée d'établir une agriculture performante et installée durablement sur un terroir en Amazonie :
     à cause des climats tropicaux et équatoriaux ;
     à cause de la terre jaune qui devient stérile en quelques années.
     Ils en donnent pour preuve l'échec de la culture sur brûlis.
     
     Plusieurs découvertes de chercheurs opérant dans différentes disciplines au cours des quinze dernières années ont poussé à une relecture du récit du voyage d'Orellana. Il n'y aurait pas eu de pays où l'or coulait à flots, mais bien une civilisation agricole prospère, décimée par les maladies apportées par les Européens.
     
     L'anthropologue étatsunien Michael Heckenberger, de l'université de Floride a relevé par photographie aérienne, dans la région du cours supérieur du Xingu, dans l'État du Mato Grosso, plusieurs traces d'une occupation humaine relativement dense. Dix-neuf monticules, nommés islas, forestiers, se distinguant dans la plaine nue, distants en moyenne de 3 km, seraient d'anciens villages. Une céramique abondante y subsiste, à fleur de terre. Ces monticules sont reliés par des structures surélevées (routes sur digues, la région étant inondée sous un à deux mètres d'eau à la saison des pluies), et canaux rectilignes. Heckenberger nomme ce peuple Xinguano. Leurs hypothétiques descendants seraient les Kouikourous.
     
     Ailleurs, au cœur de l'Amazonie, l'existence de la terra preta, ce sol fertile qui n'a pu se constituer que par l'intervention de l'homme, ajoute à la crédibilité de ses théories.
     
     On relève également, dans la tribu de chasseurs-cueilleurs des Sironos, des mots pour désigner des plantes dont ils ne font aucun usage : le coton, le maïs, des plantes tinctoriales, qui leur auraient été légués par leurs ancêtres agriculteurs.
     

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  • C'est un 1er juin que l'abbé Béranger Saunière est arrivé à Reine-le-Château. Il n'a que 33 ans et il est un peu insolent, ce qui lui vaut sa nomination comme curé dans ce lieu perdu. La paroisse est pauvre et l'église qui date du Xième siècle, tombe en ruine.
     
     Un an après son arrivée, Rennes-le-Château n'est plus tout à fait comme avant. Pour preuve, la toiture, la charpente et la voûte de son église ont été restaurées par les meilleurs ouvriers de la région. Il y a même un important sculpteur de Toulouse qui a sculpté plusieurs statues, dont un surprenant diable cornu, soutenant un bénitier. Pour une petite paroisse et un petit village pauvre de l'Aude, ces travaux représentent beaucoup d'argent. Ce n'est pas tout, il y a la construction d'une somptueuse villa de trois étages, avec statue du Sacré Cœur, une tour néogothique, un belvédère et une orangeraie avec une verrière conique.
     
     Le curé n'avait pas de fortune personnelle, et à son époque la loterie nationale n'existait pas. Comment l'abbé Saunière a-t-il payé 700.00 francs or soit 20 millions de nos francs actuels ?
     
     Dans le village, l'idée que l'abbé a mis la main sur un trésor fait grand bruit. De plus, les voisins l'entendent creuser dans son jardin, aidé par sa fidèle servante Marie Denarnaud.
     
     Béranger Saunière meurt le 22 janvier 1917. A l'ouverture de son testament le notaire s'aperçoit que l'abbé n'a rien. Tout les biens sont au nom de sa servante.
     
     A deux jours près, mais trente-six années de différence, le 20 janvier 1953, elle meurt aussi. Mais avant de mourir elle murmure : " De l'or ? Vous me demandez s'il y a de l'or ? Mais les gens de Rennes-le-Château marchent dessus, sans même le savoir ! Il y de quoi les nourrir pendant 100 ans. Et même avec ça, il en resterait encore".
     
     Le trésor, lui, depuis ce temps, reste introuvable. Des hommes par milliers sont venus de toute la planète pour faire des trous dans le village. Mais point de trésor à se mettre sous la pioche. L'espoir de trouver de l'or a rendu ce petit village aussi célèbre que St-Tropez. On y creuse de partout, si bien que la municipalité a interdit les fouilles le 28 juillet 1967. Il vous en coûtera entre 500 et 30.000 F d'amende et de un à deux ans de prison, si vous êtes pris sur le fait. Mais cela ne freine pas la soif de l'or et les fouilles, la nuit venue, reprennent de plus belle. Où est le trésor ? On cherche des indices dans l'église, le cimetière et dans la maison de l'abbé. Que veut dire la présence d'une statue représentant le diable offrant la bénédiction de Dieu ? Beaucoup cherchent mais personne n'a trouvé. Le diable vit dans les profondeurs de la terre, donc comme l'avait signalé la servante, l'or est sous terre. Voilà sûrement le 1er message que l'abbé a voulu nous indiquer. Mais où chercher le trésor ? Il n'avait pas à sa disposition de grand moyens de fouilles sinon les villageois auraient vu l'emplacement de la cachette. La seule explication est que le trésor est facile d'accès. Soit une grotte soit un souterrain permet d'accéder à la cache.
     
     Mais d'où vient ce trésor ? Comment l'abbé l'a-t-il découvert ? Par hasard ? Beaucoup de questions qui resteront sûrement encore longtemps sans réponse.
     
     Pour certains, le trésor serait le mobilier et la vaisselle en or massif du Temple de Jérusalem qui fut détruit en l'an 70 après Jésus-Christ par les Romains. Les Wisigoths s'en seraient emparés et l'auraient enfoui dans le village.
     Pour d'autres, c'est le trésor royal de Saint Louis, caché par Blanche de Castille pendant sa régence. Après leur mort par la peste, le trésor resta à Rennes-le-Château.
     Une troisième hypothèse, plus probable : que le sol de Rennes-le-Château soit géologiquement riche et renfermerait des gisements d'or. Une galerie secrète, quelque part, conduirait vers une mine d'or. La fortune ramenée par l'Abbé ne serait, qu'une goutte d'eau, comparée avec ce qui il y a encore sous la terre.

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  • La découverte par les Européens de l’Afrique noire suscita bien des rumeurs. On racontait que, lorsqu’ils se sentaient près de mourir, les éléphants se retiraient dans un lieu secret parmi les restes de leurs congénères. Ces cimetières regorgeaient d’ivoire ce qui attisa de nombreuses convoitises.

    L’un des premiers voyageurs à mentionner de tels lieux est le célèbre explorateur écossais David Livingstone (1813-1873).
    Missionnaire protestant, il sillonna le continent et on lui doit de nombreuses études dont le fameux cimetière des éléphants. Ses récits ont contribué à créer une légende. Des générations d’aventuriers partirent à la recherche de ce trésor jusqu’à la moitié du 20e siècle.

    Certaines traditions africaines rapportent que les éléphants, à l’approche de leur mort, abandonnent leur troupeau et, guidés par leur instinct, où la mémoire collective de l’espèce, gagnent un endroit connu d’eux seuls.

    Parvenus à cette sépulture ancestrale où s’entasseraient sur des hectares les ossements blanchis, les éléphants s’y coucheraient pour l’éternité.

    Ce comportement serait surtout celui des plus vieux mâles donc des animaux dont les défenses peuvent dépasser les 3 m de long et peser plus de 100 kg.
    C’est pourquoi, à partir de la moitié du 19e siècle, de nombreux chasseurs, poussés par l’appât du gain, financent des expéditions pour retrouver ces cimetières.

    La découverte occasionnelle d’amas de squelettes d’éléphants conforte les explorateurs dans leur conviction que les éléphants ont un comportement particulier face à la mort.
    L’existence de ces rassemblements de squelettes n’implique nullement un comportement prémédité des animaux.
    De plus, quand toutes les défenses ont disparu, on peut en déduire qu’il s’agit là d’un ancien massacre organisé par des chasseurs.

    Si les défenses sont présentes, il s’agit de drames naturels : sécheresse, sable mouvant.

    C’est au 20e siècle que la légende trouve une explication rationnelle. Christian Zuber, spécialiste de safaris photographiques, constate que les dents des vieux éléphants présentent une usure dramatique quand l’animal atteint 55 ou 60 ans.
    Cette usure le condamne à mourir de faim.
    Il arrive également que les dents usées soient cariées ce qui rend fou de douleur l’animal.

    Instinctivement, l’éléphant comme le rhinocéros, cherchent dans les mares boueuses un remède à leurs blessures et à leur douleur.

    Christian Zuber a donc suggéré que ces animaux, déjà affaiblis, n’avaient pas toujours la force de ressortir de ces marécages après y avoir trempé longuement leur bouche.
    Les points d’eau sont rares dans la savane. On y trouve ainsi regroupés les squelettes d’éléphants âgés et donc avec d’imposantes défenses.

    Dans un documentaire animalier, on a pu observer il y a quelques années un éléphant prendre avec sa trompe la défense de l’un de ses congénères mort. Il semblait pratiquer une sorte de danse rituelle assez étrange.
    On sait que les éléphants, comme de nombreux autres animaux, ressentent la mort des leurs. Dans une horde, les liens familiaux sont très étroits et le décès d’un individu est de toute évidence une source de douleur.

    Le journal "Biology Letters" publie une étude faite par une équipe anglo-kenyanne. Cette étude a porté sur plusieurs dizaines de familles d'éléphants. Le but était de mesurer le comportement d'éléphants d'Afrique face à des dépouilles de leurs congénères.
    La plupart des animaux ne prêtent aucune attention à leurs morts. Les plus avancés, comme les chimpanzés, s'intéressent aux dépouilles jusqu'au moment où la décomposition intervient.

    17 familles d'éléphants ont été mises en présence de crânes d'éléphants, de buffle et de rhinocéros. Les éléphants ont portés un intérêt certains aux crânes d'éléphants, en les sentant, les touchant. D'autres expériences montrent la préférence à l'ivoire par rapport au reste du squelette et l'incapacité à reconnaître le compagnon à qui appartenait le squelette.

    La longue vie des éléphants et une vie sociale développée expliquerait ces particularités.


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