Lorsque Louis X meurt le 5 juin 1316, sa seconde épouse est enceinte de trois mois. Tout le monde espère que l'enfant sera un garçon.

après six mois d'attente, le 15 novembre 1316, la reine Clémence met au monde un garçon: le peuple a un roi Jean Ier. L'enfant est en bonne santé.

Le 19 novembre, le nouveau-né est brandi devant la foule. La nuit même, l'enfant  décède. Il n'aura régné que cinq jours. Aussitôt des bruits court sur la comtesse Artois. Pourquoi a t elle insister pour que Clémence présente l'enfant au peuple si tôt? Elle est aussitôt soupçonnée d'avoir tué l'enfant.

Trente ans plus tard, l'affaire rebondit, Giannino Guccio se présente comme étant le roi Jean Ier. Il raconte le récit de son histoire. Le 19 novembre 1316, deux heures avant d'être présente a la foule, deux barons décident de ne pas confié Jean pour des raisons de sécurité. Ils lui auraient substitués un autre enfant et c'est lui même qui serait mort. L'autre enfant aurait été élevé clandestinement.

Authentique ou faux, le récit est en tout cas plausible. Puis après des enquêtes, de nombreuses personnes affirment leur conviction: Giannino est le roi Jean Ier.

A l'annonce de la mort du tsar Alexandre Ier, la Russie pleure le vainqueur de Napoléon. Officiellement le tsar a succombé aux fièvres du paludisme. De nombreux documents l'attestent mais ils sont peu fiables. Les récits des témoins sont assez contradictoire. Le procès verbal d'autopsie est en contradiction lui aussi avec ce que l'on sait d'Alexandre: aucune mention d'hypertrophie de la rate, de symptômes évident du paludisme et la présence de lésions encéphaliques dues a une syphilis.

conformément aux coutumes, le cadavre est exposé au public. Les visiteurs sont surpris car le visage du souverain est méconnaissable. Le bruit court qu'Alexandre n'est pas mort.

Onze ans après la mort du tsar, en 1836, un personnage d'une soixantaine d'années est arrêté dans la province de Perm. Ce cavalier aux nobles attitudes se présente comme Fédor Kousmitch. Celui-ci est déporté en Sibérie.

Mais aux fils des années, l'homme surprend: il parle plusieurs langues étrangères, connaît parfaitement tous les événements politiques et les grands dirigeants et raconte avec une précision ahurissante la guerre de 1812 et l'entrée du tsar Alexandre dans Paris.

Des historiens on menés l'enquête et il s'avère que plusieurs membres la famille impériale lui est rendu visite en secret. Il n'est donc pas impossible que Fédor Kousmitch et Alexandre Ier soit le même homme.

Épilogue de l'histoire: quarante ans après la mort du tsar on fait ouvrir le tombeau pour faire taire les rumeurs et la surprise: le cercueil est vide.

En 1922, l'archéologue Howard Carter et Carnarvon retrouve le tombeau intact du pharaon Toutankhamon. Ses ouvriers le préviennent: une malédiction est attachée a la sépulture. Mais les deux archéologues n'en tiennent pas compte: ils viennent d'effectuer la plus formidable trouvaille archéologique.

Dans l'année qui suit, Carnarvon, a la suite de piqûres de moustiques, est pris de fièvre. Son état empire rapidement. On le ramène au Caire: il y meurt le 5 avril 1923 a deux heures du matin. A cet instant très précis, toutes les lumières de la ville s'éteignent. Les installations électriques de la ville viennent de sauter.

La presse, qui a déjà eu vent de l'avertissement porté aux archéologues lors de l'ouverture du tombeau, voit en Carnarvon la première victime de la malédiction. La suite des événements va combler les journalistes avides de sensations.

George Benedite, une égyptologue attaché au Louvre, meurt après avoir visité le fameux tombeau. Son homologue américain connaît le même sort, puis c'est le tour du frère et de l'infirmière de Carnarvon, du secrétaire de Howard Carter. En tout on dénombre jusqu'a vingt-sept mort dites "mystérieuses".

La plupart des victimes sont atteintes de maladie. La presse évoque un virus resté enfermé dans la tombe pendant trois mille ans mais les analyses n'en révèlent pas la présence.

Cette succession décès ne suffit pas a accréditer l'idée que le pharaon s'est vengé d'avoir était troublé durant son sommeil éternel.

En 1984, on annonce la mort d'une américaine Mme Anderson. Elle entraîne avec elle une énigme qui divise les historiens: est-elle la grande duchesse Anastasia, fille du tsar Nicolas II, survivante du massacre d'Iekaterinbourg?

Depuis février 1917, Nicolas II et sa famille sont prisonniers dans des conditions de détention qui se dégradent. Leur exécution survient dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.Ce fut un massacre horrible du tsar, de la tsarine, de leurs cinq enfants, du docteur Botkine et de trois domestiques. Tous furent fusillés puis achevés a coup de baïonnette avant d'être arrosés d'acide et d'essence puis d'être brûlés. En tout cas c'est ce que dit la version officielle

Mais le premier juge chargé du dossier conclut a un fusillade du tsar et de son fils alors que la tsarine et ses quatre filles furent emmenées a Perm. Et que des personnes avaient été fusillés pour faire croire au meurtre de la famille impériale.

Kirsta, un chef du contre espionnage va retrouver la trace du passage de la tsarine et de ses filles a Perm en août et septembre 1918. Plusieurs témoignages affirment que Anastasia a pris la fuite une première fois et une seconde fois le 17 septembre ce qui est confirmé par une enseignante de Perm qui a vu l'impératrice prendre le train avec ses trois filles.

Le 17 février 1920, une jeune femme tente de se suicider dans un canal de Berlin. Les policiers qui la sauvent sont frappés par ses manières très distinguées mais la jeune femme refuse de parler. D'abord envoyer a l'hôpital puis a l'asile, elle refuse catégoriquement qu'on la photographie. Pourtant une autre malade reconnaît en cette étrange femme Anastasia Romanov.

La noblesse russe s'émeut.Et en mars 1922, elle est recueillit par le baron Kleist et avoue qu'elle est bien Anastasia seulement elle donne un discours de son évasion qui ne colle pas avec les enquêtes menées. Elle aurait échappée au massacre de Iekaterinbourg grâce a un soldat qui par la suite serait devenu son mari après l'avoir emmenée a Bucarest et il serait mort peu de temps après.

En 1929, elle quitte l'Allemagne pour les USA. Le débat sur son identité continu entre deux partie. Cependant elle révèle des détail assez intime mais aussi quelque contradiction. Le plus surprenant reste la langue Anastasia parlait très bien le russe, l'anglais, un peu le français et très mal l'allemand. L'inconnu  de Berlin ne parle que en allemand et comprend que très mal le russe.

Le mystère subsiste encore....